Méditation Pleine Conscience
Quiétude
Méditation dans la Nature
La méditation de Pleine Conscience
Méditation Pleine Conscience Nice
Alpes Maritimes et en ligne
C'est quoi la méditation de Pleine Conscience ?
La Pleine Conscience ou pleine présence n'est pas une technique de méditation. Elle n'est la propriété d'aucune tradition, d'aucun courant. Elle désigne une qualité fondamentale et innée de l'esprit humain : la capacité d'être présent.
Alors si la pleine conscience est une qualité innée, à quoi bon l'apprendre ? L'apprentissage consiste ici à cultiver cette qualité, c'est-à-dire développer l'habitude d'être présent en toute circonstance dans sa vie. C'est le sens même du mot "méditation". Méditer, dans son étymologie sanskrite ou tibétaine, veut dire "s'entraîner", ou "s'habituer". Ainsi une définition très simple de la méditation de pleine conscience peut être : l'entraînement à la présence.
John Kabat-Zinn, l'initiateur des cycles en 8 semaines de réduction du stress basé sur la pleine conscience la définit ainsi : *
La Pleine Conscience est l'expérience qui émerge en portant intentionnellement son attention au moment présent, d'instant en instant, sans jugement
Intention, attention, non jugement
Trois mots sont importants dans cette définition : intention, attention, et sans jugement.
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L'intention est le point de départ. Si l'on veut cultiver une nouvelle habitude, quelle qu'elle soit, cela commence par l'intention. C'est en développant l'intention d'être présent que nous allons nous en rappeler et ainsi intégrer cette habitude progressivement dans notre vie.
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L'attention est la qualité de l'esprit d'être présent, non seulement au monde extérieur, au travers de cinq sens, mais aussi à notre monde intérieur : pensées, émotions, sensations physiques. C'est cette qualité d'attention qui est cultivée au travers de la méditation. L'attention peut-être focalisée en un point ou bien une attention ouverte intégrant la totalité de l'expérience.
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Le non jugement est le point clé. Lorsque l'on parle de non jugement, il ne s'agit pas des situations extérieures. Bien sûr qu'il y a des situations extérieures, des personnes, et des comportements qui sont sources d'harmonie et d'autres de disharmonie. Si l'on applique cette notion de non jugement alors on arrive à toute sorte d'absurdités du genre "un meurtre ce n'est ni bon ni mauvais, etc..." Le non-jugement dont il s'agit ne s'applique qu'aux expériences vécues à chaque instant. Ne pas juger n'a rien à voir avec une forme d'éthique. Ne pas juger signifie accepter, accueillir pleinement l'expérience qui est vécue à chaque instant, sans la refouler, sans lutter contre. Ainsi le non-jugement nous invite à accueillir toutes nos expériences : les agréables bien sûr, mais aussi, et c'est là le plus difficile, les désagréables : les sensations physiques inconfortables ou douloureuses, les peurs, les émotions, etc... C'est cet accueil inconditionnel, que l'on pourrait aussi dire "amour" ou "empathie" qui permet à ce qui a besoin d'être exprimé en nous de se libérer et ainsi d'amener l'apaisement intérieur. Le non-jugement est ainsi une qualité d'écoute empathique qui peut se peut se vivre aussi bien vis-à-vis de l'autre que de soi-même.
Du pilote automatique à la pleine conscience
En voiture, nous pouvons parfois conduire pendant des kilomètres en étant absorbé dans nos pensées. Ce mode de conduite est ce que l’on appelle le mode « pilote automatique ». De la même façon, nous pouvons effectuer de nombreuses activités routinières de notre vie sans être vraiment présent à ce que nous faisons : marcher, faire la vaisselle, manger, se laver, etc…
Le mode pilote automatique a l’avantage de faire reposer notre « attention ». Nous laissons notre esprit errer ce qui dans certains cas peut avoir une utilité. Le problème est quand le mode pilote automatique devient l’habitude généralisée. Quelles sont les problèmes liés à ce mode automatique ?
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Nous ne sommes pas présents à ce que nous faisons, donc sommes moins efficaces et parfois une erreur d’inattention peut avoir de graves conséquences… L’inattention est d’ailleurs la première cause d’accidents enseignée dans les stages de sécurité routière.
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Nous vivons dans le monde de nos pensées : tantôt ressassant des évènements douloureux du passé, tantôt anticipant l’avenir par nature incertain et incontrôlable, et ce faisant nous nous créons nous-mêmes du stress et du mal être évitables. Nous pouvons aussi commenter le présent ou rêver d’un ailleurs imaginaire. Tout cela nous déconnecte de la vie qui se déploie sous nos yeux.
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N’étant pas présent, nous ne sommes pas en lien avec notre environnement ni avec les personnes que nous rencontrons, ce qui nous fait cultiver une forme d’indifférence.
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Nous ne sommes pas à l’écoute de nous-même : notre corps, nos émotions. Du coup nous n’avons pas conscience de nos besoins et restons prisonniers de nos schémas de pensées et de nos réactivités émotionnelles
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Le mode dans lequel l’esprit erre, dit mode par défaut, est aussi fatiguant pour le cerveau qu’une activité cérébrale de bureau
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En définitive, nous sommes moins heureux : une vaste étude scientifique réalisée en 2010 a montré que l’esprit errant est moins heureux que l’esprit qui est présent.
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Le pilote automatique est une habitude. Il est possible d’en changer et de s’habituer au contraire c’est-à-dire l’expérience de pleine conscience, pleine présence. Pour cela un élément clé est se reconnecter à la sensation du corps. Lorsque l’on est connecté à la sensation de son corps ou de la respiration, nous sommes de fait connectés au présent. Le corps et la respiration son des ancres du moment présent. S’entraîner à habiter et à écouter notre corps est le propos de la pratique du scan corporel et la base comme nous le verrons de toute la pratique de la pleine conscience.
Vidéo de présentation de la méditation de pleine conscience
Origines bouddhistes de la pleine conscience
En tant qu’expérience, la Pleine Conscience est fondamentalement universelle et n’est la propriété d’aucune tradition ou religion.
En tant que pratique, elle trouve son origine dans l’enseignement du Bouddha il y a plus de 2500 ans.
Elle s’inscrit en particulier dans le cadre des enseignements fondateurs: les quatre nobles réalités et les quatre fondements de l’attention.
Histoire récente de la pleine conscience
La pratique de la pleine conscience a initialement été introduite en Occident dans les années 60 grâce à la diffusion de la tradition du Bouddha dans ses différents courants (zen, tibétain, chan, théravada). C’est ainsi que la pratique de la méditation s’est beaucoup développée ces cinquante dernières années, notamment au travers de « centres du dharma ». Le maître bouddhiste Thich Nath Hanh fut l’un des premiers à utiliser le terme « pleine conscience ».
Depuis plus d’une trentaine d’années, grâce aux nombreuses études scientifiques montrant ses bienfaits, elle se développe dans un contexte laïque et trouve progressivement un espace dans la société moderne, que ce soit dans les domaines de la médecine, de la psychologie ou de l’éducation (Mindfulness Based)
Bienfaits de la méditation de pleine conscience
Ce que dit la science
Avec le développement des neurosciences, les techniques d’imagerie cérébrale et autre neurofeedback ont grandement évolué. Ces dernières années, le nombre d’études sur les bienfaits de la pleine conscience a augmenté de façon exponentielle, on en trouve plus de 1000 aujourd’hui. Nous pouvons ici citer quelques uns des domaines couverts par ces études :
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La transformation du cerveau : réorganisation et multiplication des connexions neuronales.
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La régulation émotionnelle avec des bénéfices incontestés sur le stress, l’anxiété, la dépression.
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Les zones d’émotions positivent se développent, les zones d'émotions négatives se désengagent.
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Développement des capacités cognitives, attention, mémoire, créativité, efficacité.
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Stimulation du système immunitaire.
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La régulation cardiaque avec notamment des bienfaits indiscutables sur l’hypertension.
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La douleur chronique (type fibromyalgie).
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Les « maladies du stress » type insomnie, troubles alimentaires, fatigue chronique, etc.
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Les maladies dégénératives avec par exemple des études en cours sur la maladie d’Alzheimer
Les bienfaits de la pleine conscience et la neuroplasticité du cerveau (Sara Lazar, TedConference)
Apprendre à la méditation de pleine conscience à Nice et en ligne
Notre association vous propose des cours de méditation de pleine conscience à Nice, dans les Alpes-Maritimes et en ligne.
Les cycles MBSR en 8 semaines sont l'idéal pour bien commencer un apprentissage.